lundi 20 juillet 2009

Hisoire d'une belle journée, avec moi et une vendeuse

Sortir du boulot, il fait beau, flaner dans les rues.
Tiens, une idée : je me souviens d'un robe pas mal du tout vue sur une copine. Une robe noire. Le petit vent frais qui volète autour de moi me suggère d'aller l'essayer. Pourquoi pas? N'est-ce pas?
Je rentre dans le magasin, tranquille, je ne viens que pour essayer, me faire une idée. Je sélectionne plusieurs robes, puis je vais dans une cabine. L'heure de vérité. pas toujours agréable. Celle-là tire sous les bras. Cette autre me fait de gros genoux. Celle-là me fait ressortir le ventre. Bon, faisons contre mauvaise fortune bon coeur : aujourd'hui, je ne me ruinerai pas.
Comme je rentre, mi-figue mi-raisin, dans ma cabine, je vois dans le miroir s'approcher la vendeuse, enthousiasmée, et qui me dit le plus sérieusement du monde, gravement : "Elle vous va très bien." D'un air super sérieux et pro. "Non, dis-je, elle ne me va pas." la vendeuse se fige et prend l'air méprisant : "Ce modèle est l'un de nos plus vendus".

Ah, voilà quelque chose que je ne supporte pas : comment peut-elle à ce point négliger mon avis? C'est moi qui vais porter la robe, je dois tout de même m'apprécier dedans, non? Tout ça pour vendre à tout prix, mais est-ce que ça n'est pas prendre les gens pour des cons, et par là même nuire à la crédibilité de la boîte. Si elle m'avait, par exemple, suggéré une autre robe, ou un top, ou quoique ce soit, j'aurais peut-être bien essayé. Mais là, prise à contrepied, de façon basique, je me suis rhabillée et je suis partie.